Bertrand Galic en dédicace le 9 novembre 2024
Bertrand Galic sera en dédicace le samedi 9 novembre 2024 de 14h30 à 18h30 à la librairie L’Introuvable pour son dernier album Marcel Cerdan, le cœur et les gants, édité chez Delcourt dont la collection Coup de tête continue de présenter la mise en bandes dessinées des grands mythes sportifs de l’ère moderne. La maison d’édition a complété sa collection, en octobre de cette année, avec un nouvel ouvrage consacré à une icône française : Marcel Cerdan.
Le 27 octobre 1949, Marcel Cerdan s’envole pour les États-Unis à bord d’un Constellation dans lequel se trouve également la célèbre violoniste Ginette Neveu. Dans la nuit, l’avion s’écrase contre une montagne des Açores. La France entière pleure le champion trop tôt disparu. Édith Piaf (qui a noué une idylle avec le boxeur) composa pour lui l’une de ses plus belles chansons, L’Hymne à l’amour.
Construite sur un scénario de Bertrand Galic, mis en images par Jandro, la bande dessinée nous raconte la vie du boxeur qui fut, en 1948, le premier champion du monde français de boxe, après avoir été trois fois champion de France et champion d’Europe. Surnommé, au début de sa carrière en Afrique, le « Bombardier marocain » ou encore « L’homme aux mains d’argile », il avait embrassé ce sport à contrecœur, le foot avait sa préférence…
De sa jeunesse à Casablanca à son décès dans le crash aux Açores le 27 octobre 1949, l’album aborde la carrière sportive mais aussi la vie privée de Cerdan. Ses relations avec les personnes marquantes de sa vie notamment sa mère et son père, ses relations, ses amours… En raison de son talent exceptionnel et de son palmarès (114 combats, 110 victoires, 4 défaites) de son attitude vis à vis du fascisme mais aussi du tragique de son destin, Marcel Cerdan, fut une véritable icône. Il demeure l’une des personnalités sportives les plus chères au cœur des Français.
« Il se dégageait de lui une grâce et une phosphorescence de l’âme qui jouaient dans sa gloire un rôle supérieur à sa force. Cerdan était un vrai héros, et c’est à ce titre qu’il s’attachait les foules et que, comme le dit Racine, il voyait partout les cœurs voler à son passage », dit de lui Jean Cocteau après sa mort brutale.